En accord avec la nature
Le nouveau propriétaire, entreprend dès son rachat de soigner et de tailler les vignes laissées à l’abandon et découvre avec stupéfaction la richesse des cépages, avec des pieds anciens de cépages Carignan et Uniblanc qui datent des années 1945-1950. Des grenache, des Syrah, des Rolle… Après plusieurs mois de débroussaillage, il recense les oliviers au nombre de 625, dont certains sont centenaires et découvre que le domaine inclut une forêt et des terres vivantes, peuplées de cigales, coccinelles, sauterelles, lièvres, sangliers, biches, etc… Un endroit préservé qu’il entend tout mettre en œuvre pour protéger.
Il met en place une démarche raisonnée. Avec un travail des sols qui consiste à les labourer pour les aérer, décontracter la terre et enlever les mauvaises herbes et les racines, à couper mécaniquement l’herbe entre les pieds des vignes. Ce qui permet très rapidement d’arrêter totalement l’emploi des désherbants. Les sols, argilo-calcaires majoritairement, avec quelques traces de bauxite qui leur donnent par endroits une tonalité rouge, sont enrichis avec de la matière organique labellisée bio.
Un travail au quotidien qui demande du temps, de la régularité et de la discipline. Mais aujourd’hui, à peine deux ans après la reprise du domaine, Saint-Louis du Thoronet resplendit et la vigne promet des vins savoureux. En particulier un vin rouge d’exception pour un Côtes de Provence.